Article issu du magazine de la vie étudiante et de l’orientation, taoujih.com. Version complète ici.
L’Ecole Supérieure de Banque était pour moi une forteresse imprenable dans l’endroit le plus reculé de Bouzaréah. Accessible uniquement aux pistonnés et aux intellos boutonneux.
Et puis, j’ai commencé à y étudier. Vous l’aurez compris : la forteresse n’est pas aussi imprenable que cela. Pour y accéder, il suffit de passer le concours d’entrée (et de l’avoir cela va de soi). Comme son nom l’indique, l’Ecole Supérieure de Banque (ou pour faire court l’ESB) a pour mission de former des cadres supérieurs et moyens dans le domaine bancaire. Il existe donc deux cycles ; un cycle long (4 ans) et un cycle court (2 ans et demie). Par ailleurs, l’ESB est une structure de la Banque d’Algérie et n’est pas rattachée au Ministère de l’Enseignement Supérieur.
Conséquences : les diplômes obtenus ne sont pas reconnus par le dit ministère et les études sont payantes. Ainsi l’admission à l’école est soumise à un parrainage par une institution financière ou par une entreprise économique. L’étudiant dans ce cas devra signer un contrat de fidélité envers l’institution qui lui assurera le paiement de ses études. Il devra ainsi travailler pour cette institution pour la durée décidée dans le contrat. Autant le dire tout de suite, cette durée est assez longue (le double de la durée de la formation), sinon l’étudiant peut toujours s’auto-parrainer.
Le programme des études à l’ESB est plutôt chargé. Avec 27 heures de cours par semaine, on a rarement 
A force de vivre en nombre réduit….






