
Atteint d’une grave maladie du sang et soumis à la chimiothérapie, je me vois délaissé par l’ETAT Algérien qui n’accorde aucune attention à mon cas malgré les multiples lettres adressées aux différentes instances comme je me vois délaissé par ceux que j’ai aidé et ils sont aujourd’hui au pouvoir à tous les niveaux et je cite à titre d’exemple une collègue avec laquelle j’ai travaillé plusieurs années cote à cote à la rédaction de la radio à Alger, aujourd’hui ministre n’a même pas daignée répondre à mon courrier.
Explorée par différents hôpitaux d’Algérie, ma pathologie ne peut être prise en charge en Algérie devant l’absence de traitement adéquat et le dossier médical en ma possession fait foi. Tout ce que je demande que l’Etat Algérien m’aide financièrement pour me prendre en charge afin de me rendre à mon rendez-vous prochainement en France, car les cancéreux ne sont admis qu’en hôpital du jour, c’est-à-dire recevoir des soins et sortir le même jour pour se prendre en charge et ce pendant un mois comme j’éprouve des difficultés à m’en procurer un billet d’avion. Mon salaire est de 16000 da et je n’ai aucune autre ressource et menacé d’expulsion de mon habitation de 2 pièces salon par la BDL de Relizane et sa succursale de Mostaganem par le biais de leur avocat et j’assume l’entière responsabilité de mes déclarations.
Je ne vous cache pas, messieurs les responsables, qu’en écrivant cette requête, je suis envahi par un sentiment d’humiliation et de honte, car ma situation actuelle n’est que le résultat de mon intégrité, je pouvais faire de l’argent malhonnêtement durant ma carrière journalistique de 40 ans en utilisant mes relations et mes contacts et les possibilités qui m’ont été offertes mais hélas… pour éviter d’arriver à ce stade de mendicité et de honte et qui ne peut que salir l’image de mes enfants devant leurs camarades d’école. Je vous remercie.
Abed Zeggai, journaliste à Relizane




