
Le ministère a affirmé que la stratégie de vaccination est « le seul garant qui contrôle la pandémie » et le médecin qui déconseille à ses patients de se faire vacciner « n’est pas souverain de sa décision et il rejette ainsi une importante recommandation élaborée par des groupes d’experts internationaux ».
« Le médecin est dans l’obligation de respecter et d’appliquer un programme sanitaire national. Il doit aussi faire appel à toutes les ressources thérapeutiques permettant la sécurité sanitaire de ses patients », a souligné le ministère.
Estimant, par ailleurs, que le taux de la campagne de vaccination des personnels de la santé et celle des femmes enceintes (lancées respectivement le 29 décembre 2009 et le 5 janvier 2010) « n’est pas très élevé pour le moment », le ministère a imputé cet état de fait à « tout ce qui a été dit et écrit sur le cas d’une femme, médecin de Sétif, décédée 30 heures après s’être fait vacciner contre cette grippe ».
A propos des raisons du décès du médecin de Sétif, le ministère a fait savoir que « les données scientifiques écartent toute éventualité d’un choc anaphylactique », car ce genre de chocs « apparaissent 2 à 3 heures après l’acte médicale et non 30 heures », soulignant qu' »aucun commentaire ne peut être fait sur ce décès avant que les résultats de l’autopsie ne soient connus ».
Concernant les 20 millions de doses de vaccins commandés, dont le coût est de près de 8 milliards de DA, le ministère a précisé que c’est à l’Institut Pasteur d’Algérie que revient l’achat du vaccin auprès de la filiale canadienne du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline ‘GSK’, soulignant que le payement se fait par lot réceptionné.
APS




