
Cela place donc en porte-à-faux la FIFA qui a permis le maintien du match dans un climat explosif. Aussi, à ce jour aucune sanction n’a été prise contre l’Égypte dont la culpabilité n’est plus à prouver à présent.
Sur la défensive, la FIFA, jugée « coupable » par beaucoup de spécialistes dont des animateurs et des grands noms du foot français,tel l’ex champion du monde Emmanul Petit, qui pointent sa partialité dans le traitement de cette affaire « d’États », comme l’avancent certains observateurs avertis, se contente d’annoncer dans un communiqué, qu’elle est en train « d’étudier les différents rapports et documents relatifs aux incidents qui ont entouré le match Egypte – Algérie. En attendant que la procédure arrive à son terme, la FIFA ne fera aucun commentaire et ne livrera aucune information sur le sujet. Dans un premier temps, la FIFA doit établir les faits. »
Et de conclure, non sans audace, en demandant » à l’ensemble de la famille du football et aux fans du monde entier, en particulier ceux concernés par ce match, de respecter l’esprit du fair-play et de faire preuve de la plus grande retenue afin que chaque rencontre se déroule dans les meilleures conditions. »
« Fair-play »? Oui sans aucun doute. Mais après se qui s’est passé au Caire, l’on se demande si la FIFA connait la signification du mot « fair-paly » ?
RAF




