
Les déclarations sibyllines de notre ministre des affaires étrangères, Medelci, la semaine dernière dans la presse britannique à propos de la campagne de haine anti-Algérie orchestrée par les médias et les officiels égyptiens, ont révélé la faiblesse diplomatique de notre pays. Aujourd’hui c’est au tour de notre ministère de l’énergie, le fer de lance de notre action à l’internationale, de céder du terrain à l’insolent égyptien.
On se souvient de la réaction de Poutine au soutien européen à l’Ukraine quand ce dernier pays tentait de s’affranchir de l’influence russe en lançant sa révolution orange: Moscou a puni Kiev en lui coupant les approvisionnements en gaz en plein hiver, sanctionnant en même temps plusieurs pays européens. L’Europe a du revoir sa copie et nuancer sa position dans ce conflit afin de ne pas froisser le fournisseur en gaz Russe.
L’Algérie dispose du même atout pour faire valoir son droit au respect de sa souveraineté. Mais visiblement, la logique rentière du pouvoir algérien prime sur tout le reste, puisqu’on continue à faire des affaires avec un drôle de pays qui utilise l’insulte pour dire merci. Et ça marche !
RAF




