
« Naturellement, je lèverai le secret-défense sur tout document que nous demandera la justice », a-t-il dit. « Il n’y a pas d’autre façon de faire la vérité, aucune autre façon », a souligné Nicolas Sarkozy. « La justice doit avoir tous les documents ». « On ne peut pas dire que l’amitié entre les peuples et entre les pays peut résister au mensonge », a poursuivi le chef de l’Etat français. « Il faut faire la lumière, il n’y a rien à cacher ». « De mon point de vue, je suis vraiment déterminé à ce que la lumière soit faite », a-t-il assuré.
Le président de la République française s’exprimait au lendemain de révélations sur l’enquête sur la mort des sept moines français de Tibehirine, enlevés en mars 1996 en Algérie. L’affaire a été relancée par le témoignage d’un ancien attaché militaire de l’ambassade de France à Alger, qui affirme que les religieux sont morts lors d’une opération de l’armée algérienne et qu’informées de cette « bavure » les autorités françaises auraient gardé le silence. Ce témoin, entendu le 25 juin par le juge d’instruction antiterroriste Marc Trévidic à la demande du père Armand Veilleux, numéro deux de l’ordre des Cisterciens, est le général François Buchwalter, en poste à Alger entre 1995 et 1998.




