
Pour la troisième journée consécutive, la zone industrielle de Rouïba, qui compte au moins 50.000 travailleurs, était paralysée jeudi par une grève générale à l’appel de l’Union syndicale locale, qui relève de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
Principale revendication des travailleurs grévistes: le rétablissement du droit à la retraite anticipée après 30 ans de cotisation, que le gouvernement d’Ahmed Ouyahia a décidé de supprimer en décembre dernier après des négociations tripartites (syndicat-patronat-gouvernement), et l’augmentation des salaires.
Le patron de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, proche du pouvoir, a vainement tenté de désamorcer la grogne dans la zone industrielle de Rouïba, que les pouvoirs publics redoutent pour son poids syndical.
L’Algérie est en proie depuis des semaines à une colère sociale grandissante, qui touche déja le secteur industriel, les médecins de santé publique et les enseignants, tous revendiquant des augmentations de salaires.
AP




