Pour la première fois depuis la création de la Foire internationale d’Alger, les Etats-Unis d’Amérique seront les invités d’honneur. Une preuve que les relations économiques entre les deux pays sont au beau fixe.
Smaïl Chikhoune, le président du Forum d’affaires algéro-américain est fier de dérouler l’agenda qui attend les entreprises américaines avec leurs homologues algériennes durant l’année en cours. Cela commence par une visite d’opérateurs algériens en Californie en mai prochain. Ces opérateurs économiques vont notamment visiter des fermes de production de lait dans cet Etat américain. « Je ne comprends pas pourquoi beaucoup de pays de monde produisent eux-mêmes leur lait, alors que l’Algérie importe la poudre du lait», a déclaré Smaïl Chikhoune sur les ondes de la radio Alger chaîne III.
Contre l’adversité, Chikhoune milite pour plus d’investissements américains en Algérie. Car, après cette visite des opérateurs algériens, la Foire internationale d’Alger offrira des opportunités de nouer des partenariats entre les entreprises des deux pays. « Ce sera une bonne occasion aux entreprises pour se rencontrer et tisser des liens », a déclaré Chikhoune. Ce dernier précise qu’en septembre, la région du Washington DC vibrera au rythme de l’Algérie. « Une centaine d’entreprises algériennes vont participer à une grande foire à Washington », a déclaré fièrement Smaïl Chikhoune.
Le pérsidentdu Forum d’Affaires algéro-américain regrette par contre que les entreprises algériennes ne veuillent pas grandir. « Les entreprises algériennes doivent sortir du cadre familial. Elles doivent accepter de nommer des managers », a-t-il suggéré. L’homme éorme d’ailleurs qu’une école de formation de managers va être installée prochainement à Alger. Cette école concernera toute la région MENA.
Un sommet regroupera en août prochain le président USA et les chefs d’Etats africains autour de l’économie. « Deux pays seront au centre de l’intérêt des américains : l’Afrique du Sud et l’Algérie », a indiqué Chikhoune.
En 2013, l’Algérie a exporté l’équivalent de 1 milliards de dollars vers les Etats-Unis. Elle en a importé pour 1,3 milliards de dollars.
Essaïd Wakli